Je suis pleinement engagé dans les débats pour l’élaboration du budget de l’Etat et celui de la Sécurité Sociale, appelés Projet de Loi de Finances (PLF 2025) et Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale (PLFSS 2025). 

 

Un budget contesté qui fait éclater les divisions au sein du camp majoritaire

 Dans une Assemblée fragmentée, les débats de l’étude de la première partie du PLF consacrée aux recettes ont démontré l’incapacité pour Michel Barnier à trouver une majorité, tant les divisions se font criantes, entre les LR et les macronistes ; entre Ensemble pour la République et le Modem, entre les visions du RN et celle des composantes de la majorité. La copie finale, soumise au vote au bout des travaux en commission des finances, ne plaît à aucune droite, pas plus qu’à l’extrême droite.  

Par contre, le Nouveau Front Populaire s’est engagé avec cohérence dans ce débat : l’enjeu principal était de trouver de nouvelles recettes fiscales afin que l’effort budgétaire demandé par l’Etat pour réduire le déficit public n’étouffe pas davantage la population et notamment les moins fortunés.

 

Des recettes supplémentaires gagnées par le NFP

 Le NFP s’est attelé à rétablir les capacités budgétaires du pays en revenant sur le matraquage fiscal opéré par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir. La part des recettes a diminué cette dernière année (54,3% du PIB en 2017 à 51,6 en 2023) quand la part des dépenses est restée stable  (hors COVID) de 57,3% du PIB en 2023 à 57,7 en 2017. Loin des caricatures accusant le NFP de “boucherie fiscale”, nous avons cherché à rétablir ces recettes avec une logique de justice fiscale en faisant essentiellement peser cette fiscalité sur les plus riches et les plus grandes entreprises. Au total, nous avons fait voter un peu plus de 60 Milliards de recettes supplémentaires aux 20 milliards déjà proposées par le gouvernement, quand ce dernier tablait de son côté sur la baisse des dépenses publiques pour revenir à l’équilibre. 

 Le NFP est résolument opposé à la baisse de 40 milliards d’euros des dépenses publiques, qui pénaliserait directement les populations et les moins fortunés  : recul indexation des retraites, augmentation taxes électricité, augmentation franchise médicales,… mais aussi indirectement via la réduction très forte des capacités des collectivités, qui assurent des services de proximité ou bien encore des acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire dont les ressources seraient amputées de 25% !

 Nous continuerons de défendre ardemment notre cap et de refuser les dogmes financiers qui ont dominé les débats budgétaires de ces dernières années : protéger les plus riches et fragiliser ainsi encore plus les plus vulnérables.